[LIVE/ PHOTOS-VIDÉOS] Conseil municipal de Saint-Louis (actualisé)

Les élus votent non à la création de la vingt-cinquième commune en 2018

  • Publié le 26 juillet 2017 à 18:45

Le conseil municipal de ce mercredi 26 juillet 2017 s'avérait explosif. La majorité saint-lousienne changeait d'avis et votait le report de la scission de La Rivière à 2020. Une délibération adoptée au bout de deux heures de discussions dans une ambiance détestable. Entre menaces d'évacuation de la salle, cris de la foule et échanges tendus entre opposants et majorité

 

- Ce live est à présent terminé. Merci d'avoir suivi l'actualité en direct avec nous sur Imaz Press Réunion-

19 h 55 : L'ambiance retombe à l'issue de la délibération. Certaines personnes manifestent leur mécontement sur le parvis de l'hôtel de ville de La Rivière. La salle s'est vidée d'un coup. Plus que quelques dizaines de personnes assistent encore aux débats.

19 h 36 : Les élus votent non à la création de la vingt-cinquième commune en 2018. Le report en 2020 est donc acté par le conseil municipal. Une délibération adoptée à la majorité.

19 h 34 : Le vote va bientôt avoir lieu, à la fin de l'intervention d'une opposante. La tension monte encore d'un cran.

19 h 22 : Claude Hoarau, l'ancien édile, lui aussi inéligible, assiste avec attention aux discussions, debout en plein milieu de la foule.

19 h 20 : Le vote sur le report de la création de La Rivière en 2020 n'a toujours pas eu lieu. Et ce quasiment deux heures après l'ouverture de la séance. Les débats se poursuivent. Et ils s'étirent.

19 h 11 : "On ne peut pas aller tous les ans aux élections. Vous préparez le terrain pour vôtre frère, Monsieur Robert, car il ne peut plus être maire", lance Emmanuelle Sinacouty à l'adresse de Pierrick Robert.

19 heures : Le conseil débutait il y a près d'1 h 30 et nous sommes toujours à la seconde affaire. Les débats s'éternisent dans une atmostphère, souvent détestable.

18 h 57 : Les élus n'arrivent pas à ramener le calme. L'ambiance oscille entre cris et slogans hostiles envers l'opposition. Les adjoints crient également afin de calmer les troupes.

18 h 55 : Emmanuelle Sinacouty lui réplique sèchement et lui rappelle sa défaite aux élections municipales de mars 2014. Le public hurle. On n'entend plus rien dans la salle.

18 h 50 : Découvrez les images de l'intervention de l'élu d'opposition. Il s'exprime sous les huées des saint-lousiens venus en nombre assister au conseil. La première adjointe lui répond ensuite sous les applaudissements du public

 

 

18 h 46 : L'opposant accuse la première adjointe, Emmanuelle Sinacouty, d'être téléguidée. Il assurait récemment que Cyrille Hamilcaro, ex-édile, mis en examen et inéligible, œuvrait en coulisses pour reporter la création à 2020 et que certains élus majoritaires le suivaient.

18 h 45 : Le découpage ne se fera pas si le processus de création ne débouche pas en 2018 selon l'opposant LPA. Il évoque "une trahison de la population."

18 h 42 : Le premier magistrat maintient son souhait d'une création de la collectivité de La Rivière. Mais en 2020. Aux reproches de "retournement de veste" émises par Pierrick Robert, la majorité et les militants contre-attaquent en applaudissant.

18 h 38 : Il demande à la Police d'évacuer la salle si les cris ne cessent pas. Selon lui, le délai pour la scission est très contraint entre l'arrêté pris par le préfet et le rapport que la commune doit rendre. Il trouve "compliqué" un découpage en 2018

18 h 35 : Patrick Malet prend la parole. Il a toujours été pour la création de la commune. Lors du précédent conseil, il s'abstenait concernant la motion souhaitant le report à 2020.

18 h 30 : L'opposant Philippe Rangama, président du Peup, remet une motion à la majorité afin de soutenir la création de La Rivière. Mais en 2018.

18 h 27 : Les manifestants pour la scission en deux communes se font entendre. L'adjoint demande au préfet de reporter la création à 2020.

18 h 25 : Le quatrième adjoint, Louis-Bertrand Grondin, lit la délibération. Il évoque le spectre d'augmentation d'impôts dans les deux communes si le découpage se déroule en 2018.

18 h 20 : On passe à l'affaire numéro 2. La tant attendue délibération à propos de la création de la 25 e commune.

18 h 10 : Une grande tension règne. L'édile saint-lousien demande au public de  se taire sous peine de faire évacuer la salle. Les échanges entre opposants et majorité sont hachées par des cris et des haussements de voix des conseillers municipaux. Cela fait 30 minutes que l'on discute de la même affaire. La délibération liée à la création de la commune de la Rivière n'a pas encore débuté.

18 h 05 : Quand l'opposant LPA, Pierrick Robert, tente de déposer une motion liée aux inondations au Gol à Patrick Malet : le ton monte. L'ambiance est tendue.

 

18 heures : Il s'agit d'une motion destinée à venir en aide aux personnes dont les maisons étaient inondées la semaine dernière à cause de la houle.

17 h 50 : Les esprits s'échauffent. Pierrick Robert, opposant LPA, se lève pour déposer un courrier à Patrick Malet. Ce dernier s'insurge. "Il y a un service courrier", indique l'édile. Le public présent se met à huer.

17 h 35 : Le conseil municipal de Saint-Louis vient de s'ouvrir à la mairie de La Rivière. Difficile de pénétrer dans la salle. Une centaine de manifestants sont présents. Répondant à l'appel du collectif Saint-Louis, La Rivière en mars 2018, plusieurs d'entre eux brandissent des panneaux et des slogans afin que la vingt-cinquième commune se fasse l'an prochain. Et non pas en 2020.

Pour rappel

Une vingtaine d’élus du groupe majoritaire désiraient modifier l’arrêté préfectoral du 16 mars 2017. Il fixe la date de création de la vingt-cinquième commune au 1er janvier 2018. Les élections municipales partielles devaient se tenir en mars 2018 dans les deux villes issues du découpage. Un calendrier sans doute bouleversé avec l'adoption de l'affaire numéro 2 inscrite à l'ordre du jour ce mercredi : le report de la scission à 2020.

Lors de la dernière séance du 30 juin, plus de 25 membres de la majorité adoptaient une motion pour annuler l’acte de naissance de La Rivière pourtant validé à l’unanimité au conseil du 16 novembre 2016. Ils craignaient un dérapage financier et un délai trop court pour préparer ce découpage. Le rapport de la commission ad hoc, chargée de répartir les ressources et le patrimoine des deux collectivités, doit, pourtant, être rendu en septembre prochain.

- Changement de cap -

Ce changement de cap acté ce mercredi constitue donc un rétropédalage. Plusieurs de ces conseillers se réjouissaient à l’époque de l’annonce effectuée par l’ex-ministre de l’Outre-mer, Éricka Bareigts, le 28 octobre 2016. Elle remettait alors la première pierre de la future cité riviéroise à l'édile, Patrick Malet. La délibération risque d’avoir des incidences. La municipalité devait éditer son rapport synthétisant les travaux des différentes commissions thématiques.

Objectif : établir les modalités de répartition. La procédure prévoit la publication d’un arrêté complémentaire. La ville détient un pouvoir, induit par cet arrêté, dont elle doit impérativement se servir. Il s’agit de la compétence liée. Un processus détaillé par le sous-préfet de Saint-Pierre, Vincent Lagoguey.

- Ambiance explosive -

"Si l’arrêté de 2017 n’est pas suivi de propositions de répartition des biens et des ressources, c’est la fin de la procédure. Si l’option politique d’une création en 2020 est prise, on sera sur une nouvelle logique. Il faudra alors repartir sur un nouveau processus en 2019 avec un nouvel arrêté", précise-t-il. La décision des élus saint-louisiens n’annulera en rien l’arrêté de mars 2017.

La commune qui a sollicité ce découpage veut donc le report à 2020. L’ambiance du conseil municipal s'avérait bien explosive. L’opposition continue d'accuser certains membres de la majorité d’être téléguidés par l’ancien maire, Cyrille Hamilcaro, inéligible jusqu'en 2020. Et le collectif Saint-Louis, La Rivière en mars 2018, récemment lancé, appellait la population à venir nombreuse ce mercredi. Objectif : manifester son soutien à la vingt-cinquième commune. Une initiative vaine.

ts/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
Jose
Jose
6 ans

Sage décision, c'est pas en cette période de vaches maigres qu'il faut tenter de faire gonfler encore les déficits publics, mille bravos pour une fois vous le méritez !