Après le passage de Berguitta dans l'île

L'état de catastrophe naturelle reconnu pour les villes touchées

  • Publié le 1 février 2018 à 10:58
  • Actualisé le 1 février 2018 à 14:39

Le Journal officiel publie ce jeudi 1er février 2018 l'arrêté daté du mercredi 31 janvier portant sur la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour les communes réunionnaises les plus touchées par le passage de Berguitta le 18 janvier dernier. La forte tempête tropicale a eu de grosses conséquences dans l'île, dans le Sud notamment. Le réseau routier a également été très touché et des arrêtés de péril imminent ont été signés dans plusieurs communes obligeant des habitants à quitter leurs maisons jugées trop dangereuses après les dégâts de Berguitta. (Photo d'archives)

 

Les ministères de l’Intérieur, de l’Économie et des Finances, de l’Action et des Comptes publics et des Outre-mer reconnaissent donc l'état de catastrophe naturelle pour les inondations et les coulées de boue qui ont touché les communes suivantes : Les Avirons, l’Entre-Deux, l’Étang-Salé La Petite-Île, Saint-Joseph, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre et Le Tampon.

Cette reconnaissance vaut aussi pour les mouvements de terrain (hors sécheresse géotechnique) pour Les Avirons, l’Entre-Deux, l’Étang-Salé, La Petite-Île, Saint-Leu, Saint-Louis, Saint-Pierre, Le Tampon et Cilaos.

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Les victimes de catastrophe naturelle -aussi bien les collectivités et les entreprises et les particuliers assurés- vont donc pouvoir être indemnisés. Le 23 janvier dernier, le préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin a indiqué avoir lancé la procédure accélérée pour la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Il a aussi annoncé que le fonds de secours pour les Outre-mer allait être mobilisé.

Des maisons rendues inhabitables ont également fait l'objet d'un arrêté municipal de péril imminent dans plusieurs communes du Sud : 53 à Saint-Pierre, 3 au Tampon et 2 à Petite-Île. L'État, les mairies et le Conseil départemental ont alors précisé réfléchir à des solutions de relogement.

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Le maire de Saint-Pierre Michel Fontaine a, lui ,estimé les dégâts dans la cité saint-pierroise à plus de 12 millions d'euros. Pour rappel, Berguitta est passée au plus près de nos côtes le 18 janvier. Coulées de boues, ravines en crue, inondations, arbres arrachées... La Réunion a payé très cher les conséquences de la forte tempête tropicale.

Berguitta restera sans doute dans la mémoire des Réunionnais installés dans la zone sud de l'île.

ts/www.ipreunion.com

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